LOIVRE BALADE EN 1900
LA CITE OUVRIERE
Les ravages de la guerre de 1914-1918.
La verrerie
Les fours ( vue prise sur le port)
Péniche échouée sur le port servant de passerelle
Four en ruines.
Travaux de réfection du canal après la guerre.
Une renaissance éphémère.
La verrerie de Loivre (comme celle de la Neuvillette), est complètement détruite par la guerre, mais, par la création de 65 actions de 700 F attribuées à Mr de Grandrut, elle fusionne avec celle de Courcy sous le nom
de « Verrerie de Courcy et Loivre réunies ».
Le président de celle-ci se montre alors optimiste, en indiquant :
«Cette cession, outre qu’elle a l’avantage de supprimer un concurrent, permet d’envisager une augmentation de notre fabrication de 2 500 000 cols et de donner ainsi à notre verrerie une importance supérieure à celle qu’elle avait avant la guerre. Les bouteilles, que nous avons eu le bonheur de retrouver dans nos ruines (il s’agit de 1 500 000 bouteilles épargnées par miracle lors des bombardements) sont actuellement toutes expédiées (la demande des maisons de champagne a été très forte après la guerre, les stocks de vins n’ayant que très peu souffert).»
Mais la nouvelle verrerie ne pourra résister aux conséquences de la crise mondiale de 1929 et sera absorbée en 1933 par les usines Charbonneaux.